blason : dessin sur ordinateur

©Maud-Yeuse Thomas 2004

encre sur papier (détail) 41x29

©Maud-Yeuse Thomas 2004

flute kokopelli

 

lignes d'horizon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voyager, oui, ce mot du déplacement me convient voyager dit un déploiement aller d’un point l’autre dans l’espace, le temps, le mental en prise sur les sens le psychique donc

dans cet espace de prospection-projection constitutif de l’art rejoignant sur le gué

une traverse de la philosophie

ce qui se croise en se creusant mutuellement,

carrefour d'une marche de contemplation et d’actes

pourquoi cette marche ? question de l’itinérant et du funambule qui ne dit ce qui l’anime mais qui enjoint à s’enquérir de cette obsession du départ croisant le désir d’immensité et d’éloignement

question inhérente à la marche elle-même comme du geste créatif portant sur l’intériorité et surgit de lui

peut-être cette philosophie deleuzienne du devenir, de la trace infime, signifiante dans la profusion insignifiante, les plis et replis de l’existence remontant le long de la trace laissée sur le fil d’une inquiétude et d’une curiosité fondamentales, constitutives de l’identité humaine

la plaçant dans une marche pédestre

cet inexorable

ce devenir

du bruit pour rien ? 

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